4 bonnes raisons d’adopter le régime flexitarien

Un français consomme en moyenne 1,5 Kg de viande par semaine. Au grand dam des naturopathes qui vous conseilleront toujours de réduire, et souvent drastiquement, votre consommation quel que soit votre tempérament. Voici toutes les bonnes raisons qui devraient vous encourager à en faire autant si vous n’avez pas encore franchi le pas. Oui, il est grand temps d’adopter le régime flexitarien !
Flexita-quoi ? Le régime flexitarien !
Le steak fait beaucoup trop partie de nos assiettes. Ce constat est sans appel quand on sait qu’un français consomme en moyenne 1,5 Kg de viande par semaine. Un chiffre énorme, rien qu’au regard des recommandations nutritionnelles fixées à 500 gr par semaine. Un seuil encore bien trop élevé pour la naturopathe que je suis et qui ne peut que se réjouir que le flexitarisme ait désormais le vent en poupe.
De plus en plus de personnes deviennent végétariennes. Que cela soit pour des raisons éthiques, environnementales ou pour leur propre santé, elles font le choix de consommer des végétaux ainsi que des produits d’origines animales, comme les œufs et le lait, mais éliminent de leurs menus la viande, le poisson, les fruits de mer et les crustacés. Les végétaliens vont un peu plus loin encore en rayant aussi les œufs et le lait de leurs cartes. Quant aux vegans, ils excluent non seulement la chaire animale, tout ce que produisent les animaux (miel, produits laitiers, œufs) mais aussi tout ce qui est issu de leur exploitation (cosmétiques, fourrures, laine). Selon un sondage mené en 2017 par l’institut Harris Interactive, 5% des Français seraient désormais végétariens ou vegans (1).
Beaucoup d’entre nous sont encore loin de franchir le pas du végétarisme. Car ce n’est pas si facile. Alors sans aller jusque-là, voici 4 bonnes raisons de devenir au moins flexitarien comme 30 % des français qui déclarent avoir passé ce cap (2) et qui ne mangent de la viande ou du poisson qu’occasionnellement.
le régime flexitarien pour sauver sa santé
C’est une idée reçue pour beaucoup de personnes. Manger de la viande chaque jour est gage de bonne santé car seul facteur de bons apports en protéines et en fer. FAUX ! Côté nutrition, le consensus est désormais général. Ce ne sont pas les légumes crus ou cuits ni les fruits que nous devons considérer comme des compléments à la viande ou au poisson mais bien l’inverse. Les végétaux doivent constituer les 2/3 de notre assiette. Ce sont eux qui sont gages de bonne santé. Ils contiennent les fibres, les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments qui nous sont nécessaires et nous assurent un régime équilibré. La viande, elle, est génératrice de déchets et de métabolites que nous sommes incapables de dégrader et qui acidifient notre organisme avec les conséquences que les naturopathes connaissent bien. Le poisson quant à lui est malheureusement désormais bien trop pollué. D’autant que les protéines se trouvent tout aussi bien dans les végétaux. Les associations alimentaires adéquates permettent également une bonne assimilation du fer. Les avantages du végétarisme sur la santé ont d’ailleurs été démontrés scientifiquement : moins de problèmes d’obésité, moins de maladies cardiovasculaires, moins de mauvais cholestérol, moins d’hypertension artérielle, moins de diabète de type 2, moins de cancers, notamment du côlon, moins de troubles intellectuels chez le sujet âgé….
le régime flexitarien pour respecter la vie
Pour ma part, quand j’ai commencé à manger en conscience et donc à mastiquer ma viande ou mon poisson en gardant à mon esprit qu’il s’agissait d’un être vivant qu’on avait tué pour que je le mange, j’ai commencé à voir les choses autrement. J’ai d’ailleurs très vite expliqué ceci à mes enfants, qui étaient pourtant petits, sous le regard médusé de ceux qui partageaient alors notre repas. Manger en conscience, c’est apprendre à respecter la vie. Et il est bien loin le temps où nous chassions pour seulement nous nourrir de ce dont nous avions besoin.
Nous avons créé une société de surconsommation où nous traitons désormais les animaux de façon tout à fait inhumaine, c’est-à-dire de manière inconsciente et irrespectueuses de la vie qui les anime. Il faut garder à l’esprit que lorsque nous nous nourrissons d’eux, nous nous nourrissons de leur vie, de l’énergie de vie qui les a animés. En avoir conscience, c’est déjà commencer à préférer manger des animaux qui ont été traités avec respect, c’est à dire dont on a respecté la vie, même dans la mort. Et ça, ça change déjà tout !
Mon petit programme de naturopathie
le régime Flexitarien pour sauver la planète
Selon un rapport de l’ONU, « un changement global de l’alimentation mondiale vers une alimentation à dominance végétale est absolument vital pour sauver le monde de la faim, de la carence de carburant et le soustraire aux pires impacts du changement climatique. » (3)
La surconsommation de viande entraine des déforestations massives, des conflits d’usage des terres et de l’eau, des pollutions dues aux effluents d’élevages, ainsi que des émissions de gaz à effet de serre, la spéculation sur les denrées alimentaires sur les marchés financiers, une grave atteinte portée à la sécurité alimentaire des pays du Sud…La production d’1 seul kilo de viande nécessite en effet 323m2 de terre, plus de 15 000 litres d’eau et est responsable de l’émission de 34,2kg d’équivalent CO2 !
Accessoirement : le régime flexitarien pour sauver son porte-monnaie
Et si ces trois premiers arguments ne vous suffisent pas, je vous invite à comparer les prix de la viande et du poisson à ceux des protéines végétales qui sont notamment apportées par une bonne association de céréales (blé, riz, avoine, sarrasin …) et de légumineuses (haricots blancs, rouges, lentilles, pois chiches, pois cassés…), par un simple plat de quinoa, d’amarante, de soja… Le calcul est très très vite vite fait !
Premiers pas en pratique
Réduisez votre consommation de viande en la limitant à deux fois par semaine GRAND MAXIMUM et en préférant toujours la volaille et les viandes blanches de qualité biologique. Idem pour les poissons en préférant toujours les petits poissons des mers froides (sardines, harengs, flétan, maquereaux) pour leur richesse en bons gras. Ils sont bien moins pollués aux métaux lourds que les gros poissons comme le saumon dont on devrait éviter au maximum la consommation. Remplacer vos autres repas protéiques par une association de céréales et de légumineuses, par du quinoa, du soja, de l’amarante…. Mais aussi des oléagineux (amandes, noix, noisettes…), des algues, des œufs, des produits laitiers de préférence de brebis ou de chèvre.
CHARLOTTE GUILLOT
Naturopathe
(1) Le sondage ici
(2) Les flexitariens par ici
(3) Assessing the Environmental Impacts of Consumption and Production – Priority Products and Materials – p82 – 2010
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