Accords toltèques 3/4
Découvrez ici le troisième accord toltèque et les conseils pratiques pour le mettre en place dans sa vie. Pourquoi? Tout simplement pour arrêter de se dévitaliser …
Avec le 1er accord toltèque, nous avons vu que nous disposions toutes et tous d’une arme qui peut blesser, voire tuer symboliquement, ou libérer : il s’agit de notre parole. C’était le sens du 1er défi « Dès à présent, je fais en sorte que ma parole sois toujours impeccable« .
Puis, le deuxième accord toltèque nous a appris que nous disposions d’un bouclier pour nous protéger de la parole des autres. C’est notre estime personnelle. Le défi consiste alors à faire en sorte de ne plus rien prendre de façon personnelle et de comprendre que lorsque nous le faisons, c’est que nous avons des trous dans notre bouclier. C’est la raison pour laquelle ces paroles résonnent en nous. Nous devons alors travailler sur notre estime personnelle (les fleurs de Bach peuvent nous y aider d’ailleurs) afin de réparer ces trous.
Le troisième accord toltèque
» À partir de maintenant, je ne ferai plus aucune supposition« . Mais qu’est-ce donc qu’une supposition?
Une supposition c’est lorsque notre mental donc notre imagination, sous le coup d’une émotion, la plupart du temps désagréable, se met à projeter sur l’autre des intentions dont nous nous persuadons qu’elles sont LA VÉRITÉ.
Et vous remarquerez alors que ces intentions, que nous prêtons à l’autre, ne sont jamais, au grand jamais, louables. Bien au contraire : elles sont même toujours très négatives. Et ensuite nous les ruminons toute la sainte journée, nous en parlons avec nos ami.e.s, collègues, et en famille le soir…voire pendant des jours, des semaines, des années…
Cette attitude est DÉVITALISANTE au possible.
Voyons donc un peu, étape par étape, comment ce « pas très joyeux bazar » fonctionne pour pouvoir apprendre à nous en extirper progressivement…… Oui, parce que cela ne viendra pas d’un coup. Voyez-vous, les mauvaises habitudes ont la vie dure. Mais je vous rassure, les bonnes aussi. Il suffit juste de commencer et de persévérer, d’observer le bien que ça nous fait et hop le tour est (bientôt presque) joué…
Voici donc les étapes qui nous conduisent à faire des suppositions :
1/ une personne, que nous connaissons ou pas, réalise une action ou émet une parole, qui provoque chez nous une émotion comme la peur, la colère, la frustration, le désespoir, le dégoût, le sentiment d’injustice, la culpabilité…etc…
2/ Du coup, notre mental prend immédiatement le relai et fait écho à notre coeur pour lui donner raison : il ne pense qu’à ses intérêts, il a les dents qui rayent le sol, il est prêt à tuer père et mère pour arriver à ses fins,… tout cela pouvant être évidement décliné au féminin avec des noms d’oiseaux, certes appropriés à nos pensées, mais non moins plus beaux….
3/ Et nous ruminons, nous le prenons de plus en plus personnellement, et notre parole est de moins en moins impeccable… sans parler de notre bouclier qui se troue de plus en plus…
Une vraie relation toxique s’est instaurée entre notre coeur et notre mental.
Lorsqu’on est rendu.e à ce stade, qu’on en prend conscience et qu’on est décidé à accepter et à mettre en oeuvre ce nouveau défi positif de ne plus faire de supposition, deux solutions s’offrent à nous :
1/ « Foutu.e pour foutu.e, j’arrête les accords toltèques ». Un peu comme avec le carreau et la tablette de chocolat 😉 Mais on sait qu’on en paie les conséquences à plus ou moins long terme.
2/ Nous connaissons cette personne et nous décidons de partir en quête de LA vérité. Alors nous demandons à cette personne le pourquoi du comment de son action dans le seul objectif de mieux la comprendre en lui expliquant ce que nous avons ressenti (parole impeccable). Là on découvre la plupart du temps qu’on a fait de mauvaises suppositions. Parce que figurez-vous que le monde ne tourne pas autour de notre petit nombril et que nous ne sommes pas seul.e à ressentir des choses, encore moins à en projeter…Ou bien, bien plus rarement, qu’on ne s’est pas trompé. Et si on est blessé alors, hop, allons réparer ce bouclier troué. Rappelons-nous que nous ne sommes touché.s que si et seulement si cela fait écho en nous.
3/ Nous ne connaissons pas cette personne et nous ne pouvons (voulons) pas lui parler : essayons alors d’envisager d’autres suppositions. Faisons-en plein! C’est vrai après tout, qu’en savons nous vraiment au fond. Et là faisons plutôt une graduation de suppositions jusqu’à une supposition très positive. Exemple : peut-être que sa femme vient de le quitter, qu’il est inattentif et qu’il ne s’est même pas aperçu du mauvais pas dans lequel il me mettait. C’était donc involontaire et s’il s’en apercevait il s’excuserait…
Que se passe-t-il si nous l’appliquons?
Que se passe-t- il dans les solutions 2 et 3 : nous faisons en sorte que notre coeur et notre mental soient libres l’un de l’autre pour rester dans la réalité, la vraie. Laquelle? Il y en a 2 en fait.
La réalité intérieure, celle de de nos émotions qui appartiennent à notre coeur et que nous devons laisser vivre librement, faire leur cycle naturel, comme une vague, plus ou moins puissante, mais qui finira pas s’échouer si notre mental ne les enkystent pas ou ne les aggravent pas sans cesse avec ses suppositions ruminantes.
La réalité extérieure de la vie et de ses aléas qui nous échappent parfois (très souvent). Car ce qu’il faut avant tout que notre mental comprenne, c’est que la vie est complexe qu’elle est aussi faite d’incertitudes. Et c’est pour ça que la vie est si belle et si magique. Il faut accepter de ne pas comprendre le pourquoi du comment de tout. Si nous le faisons, c’est par peur et donc par désir de tout contrôler. Acceptons de ne pas savoir et laissons nous guider avec confiance par le courant de la vie. Alors, le jour vient où nous comprenons enfin le sens de ce qui nous est autrefois arrivé. Ou pas.
L’acceptation de ce qui nous arrive et la gratitude qui l’accompagne avant même d’en avoir compris le sens, même des moments difficiles et douloureux, permet de remettre le mental à sa juste place et de ne pas le laisser nous dévitaliser.
Si ça vous parle, que vous avez envie d’aller pus loin, d’apprendre à prendre soin de vous, de façon globale, alors l’Instant Naturo est fait pour vous.
A très bientôt!
Midi sous la Lune : apprendre à bien nourrir son corps, son coeur et son esprit!
Charlotte GUILLOT
Naturopathe
Auteur du programme L’Instant Naturo
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